Les placements défiscalisant et dons auprès d’associations et organismes caritatifs ne constituent pas les seuls moyens de faire baisser vos charges fiscales. Il existe d’autres techniques qu’il est intéressant de connaître pour réduire vos impôts.

Les baisses d’impôt liées aux enfants

Les dépenses liées aux enfants à commencer par leurs frais de scolarité permettent d’obtenir des avantages fiscaux. Vous pourrez ainsi prétendre à une réduction d’impôt forfaitaire de 61 euros par enfant inscrit au collège, de 153 euros s’il est au lycée et de 183 euros s’il suit des études supérieures. Bien entendu, cet allègement n’est accessible que sur conditions. Il faut que votre enfant ne soit pas lié à un contrat de travail et ne doit percevoir aucune rémunération. Les indemnités de stages et les bourses sont exclues. En outre, les cours par correspondance ne donnent pas droit à la baisse d’impôt sauf s’il est question d’une formation initiale au sein de la CNED. Enfin, l’enfant en question doit être scolarisé avant la fin de l’année d’imposition.

La garde à l’extérieur du domicile donne aussi droit à des déductions pour les enfants ou petits-enfants à charge âgés de moins de 6 ans. La garde doit être assurée par une assistante maternelle ou un établissement spécialisé comme une halte-garderie, une crèche, un centre de loisirs ou une garderie scolaire.

La solidarité familiale pour être fiscalement allégé

Nul besoin d’investir pour défiscaliser. Des allègements fiscaux sont accordés rien qu’en aidant la famille. Le versement d’une pension alimentaire envers un ascendant (grands-parents, parents) par exemple peut être déduit des revenus à condition de respecter trois conditions. D’abord, il faut que vous ayez une obligation alimentaire envers vos parents ou grands-parents. La déduction ne concerne que les besoins essentiels c’est-à-dire la santé, le logement et l’alimentation et est toujours proportionnelle à vos ressources. Si jamais l’ascendant vit à votre domicile et qu’il est âgé de plus de 75 ans, une déduction de 3445 euros sur vos revenus est possible, mais il faut que la personne âgée en question ait des ressources annuelles maximales de 9 638,42 euros et de 14 963,65 euros s’il s’agit d’un couple.

Les services à la personne

Si vous avez trop de tâches ménagères à la maison et que vous n’arrivez pas à suivre, pensez à prendre une aide à domicile. Cela vous permettra dans la foulée de profiter d’un crédit d’impôt sur les sommes versées au salarié. Cet avantage fiscal est offert sur différentes activités répondant à des besoins courants : préparation de repas à domicile, soutien scolaire, garde d’enfants, entretien de la maison, petits travaux de jardinage, travaux ménagers, prestations de petit bricolage ou assistance aux personnes handicapées ou aux personnes âgées. Le crédit d’impôt représente 50% des dépenses engagées. Les aides que vous percevez pour payer les indemnités de votre employé à domicile sont exclues. Attention, un plafond annuel de 12 000 euros est imposé sur lesdites dépenses. Une majoration de 1500 euros est possible par enfant à charge, par ascendant de plus de 65 ans ou par membre du foyer qui a 65 ans et plus.